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Réseaux sociaux : dépression et addiction

Les seuls moments où je ne suis pas connecté sur les réseaux sociaux c’est quand je dors. D’addiction à dépression, insomnie et solitude, perdu, il est temps que je me déconnecte de ce monde virtuel, pour me retrouver et retrouver ma réalité. L’excès de toute chose nuit et même les médias sociaux.

Comme une drogue, dépendance et mal-être

Hier en lisant un mail je me suis senti impotent, tout s’est arrêté autour de moi, l’abondance d’informations avait engourdi mon cerveau. Il m’a fallu deux jours pour récupérer. Mais depuis j’ai toujours mal avec un écran, du mal à me concentrer.

J’avais tout le temps les yeux rivés sur mon téléphone, impossible de passer une heure sans, il fallait que je voie ce qui se passe sur Twitter, Instagram, Facebook…  C’est vrai que c’est utile pour s’informer, voir ce qui se passe dans le monde ; il y a aussi mes amis, je passe le plus de mon temps à échanger avec eux, et même mon travail de community manager me l’impose.

Je me connecte pour me sentir bien mais peu à peu ce bonheur est devenu un fardeau. Plus je parle en ligne avec amis moins on se voit, je deviens casanier et solitaire.  Un mauvais pli dont je n’arrive pas me défaire, et qui me conduit à l’insomnie. Moins productif dans mes taches, plus de temps à contempler et envier la vie virtuelle des autres.

Je ne suis pas les autres 

Les réseaux-sociaux facilement engendre en nous un complexe ou on ne se voit plus qu’à travers les yeux des autres. S’ils commentent likes nos posts. Ou a force de se comparer aux autres on arrive à se détester.  L’herbe est toujours plus verte chez les autres, je ne suis pas les autres ils ont aussi leurs heurs et malheurs. Alors je ne passerais plus mon temps à compter les likes, les commentaires ou à envier mes amis par ce qu’ils ont l’air heureux sur Instagram.

La réalité dépasse le virtuel

Il me faut me rapprocher des autres pour me retrouver, un sourire ne remplace pas un smiley, un LOL ne vaudra jamais une barre de fou rire. Les TIC ont beau nous rapprocher, les écrans sont des barrières qu’il faut souvent contourner pour la bonne santé de nos relations personnelles. Pour notre santé mentale évitons d’être hyper-connecté privilégions le contact humain.

Connecté oui mais plus n’importe comment

Depuis deux semaines d’absence bénéfique me revoilà en ligne, mais avec de nouvelles résolutions plus questions de dilapider mon temps sur les réseaux sociaux, je me connecte que quand c’est nécessaire, et utile. Tout en accordant du crédit qu’a ce qui contribue au développement de ma personne.

 

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Auteur·e

makaveli

Commentaires

Togola
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Réalité qui saute aux yeux. Nous accordons plus de crédits aux virtuelles qu'à l'humain. Or, ils ne peuvent jamais se substituer.
Il est temps que nous prenions conscience de cette réalité.